Roméo et Juliette à la poubelle : que des Blancs et une « masculinité toxique » selon les enseignants wokes
Le Daily Mail nous apprend dans plusieurs articles la dernière des « wokes » outre-Manche.
Le lieu de naissance de William Shakespeare sera « décolonisé » (sic) par crainte que la présentation de son succès en tant que « plus grand » dramaturge ne profite à l’idéologie de la suprématie blanche européenne.
Le Shakespeare’s Birthplace Trust possède des bâtiments dans la ville natale du dramaturge, Stratford-upon-Avon. Il souhaite « créer une expérience muséale plus inclusive » et a annoncé qu’il s’éloignerait des perspectives occidentales après que des inquiétudes ont été exprimées quant à l’utilisation des idées de Shakespeare pour promouvoir des idées de « suprématie blanche ».
Le musée a également indiqué que certains de ses objets pouvaient contenir un langage ou des représentations racistes, sexistes ou homophobes.
Cette décision intervient dans un contexte où l’écrivain fait l’objet d’une levée de boucliers. Certaines productions de ses œuvres ont été assorties d’avertissements pour misogynie, racisme et « dynamique radicalisée problématique » qui associe la blancheur à la beauté.
Lorena German, cofondatrice du mouvement « Disrupt Texts » [en finir avec les textes], recommande de supprimer Shakespeare.
En 2022, un projet de recherche entre le Trust et le Dr Helen Hopkins de l’université de Birmingham a postulé que l’idée du génie « universel » de Shakespeare « profite à l’idéologie de la suprématie de l’Europe blanche ».
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