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la France largue des vivres, l’émissaire américain en Palestine

La France a conduit sa première opération de largage de vivres

Le président français Emmanuel Macron a annoncé vendredi 1er août que la France venait de conduire une première opération de largage de vivres à Gaza, où les habitants sont confrontés selon l’ONU à un risque de famine.

« Face à l’urgence absolue, nous venons de conduire une opération de largage de vivres à Gaza. Merci à nos partenaires jordaniens, émiratis et allemands pour leur appui, ainsi qu’à nos militaires pour leur engagement », écrit sur X le chef de l’État. « Les largages ne suffisent pas. Il faut qu’Israël ouvre un plein accès humanitaire pour répondre au risque de famine », ajoute-t-il.

Steve Witkoff vise à élaborer un plan d’aide

L’envoyé spécial du président américain Donald Trump au Moyen-Orient a affirmé que sa visite à Gaza visait « à élaborer un plan pour livrer de la nourriture et une aide médicale aux habitants » du territoire palestinien ravagé par la guerre.

« Aujourd’hui, nous avons passé plus de cinq heures à Gaza (…) », a indiqué sur le réseau X Steve Witkoff. « L’objet de la visite était de fournir à @POTUS (le président Trump) une compréhension claire de la situation humanitaire et d’élaborer un plan visant à livrer de la nourriture et une aide médicale aux habitants de Gaza », selon Steve Witkoff.


L’aide mise en place par Israël est un « piège mortel »

« Défaillant et militarisé », le système de distribution d’aide humanitaire mis en place à Gaza par l’armée israélienne avec le soutien des États-Unis a provoqué de « véritables bains de sang » et s’est avéré être un « piège mortel » pour les civils, accuse un rapport publié par l’organisation Human Rights Watch (HRW).

« Les meurtres de Palestiniens en quête de nourriture, par les forces israéliennes, sont des crimes de guerre », dénonce ce nouveau rapport.

« La situation humanitaire désastreuse (à Gaza) est la conséquence directe de l’utilisation par Israël de la famine comme arme de guerre – un crime de guerre – ainsi que de son blocage intentionnel et continuel de l’aide humanitaire et des services de base », ajoute l’organisation de défense des droits de l’homme.

L’Espagne largue 12 tonnes de nourriture

L’Espagne a annoncé avoir largué 12 tonnes de nourriture par voie aérienne sur la bande de Gaza, dont les résidents sont confrontés selon l’ONU à un risque de famine après 22 mois de guerre entre Israël et le Hamas.

« L’Espagne participe à l’envoi d’aide humanitaire par voie aérienne en utilisant un avion militaire de notre armée de l’air, un A400 », a annoncé le ministre espagnol des affaires étrangères, José Manuel Albares, en publiant sur X une vidéo de l’opération.


Au total, 24 paquets ont été parachutés, « ayant chacun une capacité de 500 kg, soit un total de 12 tonnes » de nourriture, représentant « environ 5 500 rations alimentaires », a ajouté le chef de la diplomatie espagnole.

Ce largage par voie aérienne, annoncé en début de semaine par l’exécutif, pourrait être complété selon le ministre par un acheminement par voie terrestre, plusieurs « camions d’aide humanitaire espagnole » étant actuellement « stationnés à la frontière de la bande de Gaza ».

Steve Witkoff visite un centre de distribution d’aide

L’envoyé spécial du président américain Donald Trump a visité un centre de distribution d’aide dans la bande de Gaza, a indiqué l’ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee.

« Ce matin, j’ai rejoint (…) Steve Witkoff pour une visite à Gaza afin de connaître la vérité sur les sites d’aide (de la GHF) », a indiqué sur X Mike Huckabee, publiant une photo le montrant aux côtés de l’émissaire américain.


« Nous avons eu un briefing par l’armée israélienne et parlé avec des gens sur le terrain », a-t-il ajouté, se félicitant de « 100 millions de repas servis en deux mois » par cet organisme, baptisé Fondation humanitaire pour Gaza et soutenu par les États-Unis et Israël.

1 373 Palestiniens qui attendaient de l’aide tués depuis fin mai

Près de 1 400 Palestiniens ont été tués depuis le 27 mai dans la bande de Gaza, « la plupart » par l’armée israélienne alors qu’ils attendaient de l’aide humanitaire, a accusé l’ONU.

« Au total, depuis le 27 mai, au moins 1 373 Palestiniens ont été tués alors qu’ils cherchaient de la nourriture », indique le Bureau pour les territoires palestiniens du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme. « La plupart de ces meurtres ont été commis par l’armée israélienne », affirme cette organisation onusienne.

La Finlande prête à reconnaître l’État de Palestine

Le président finlandais Alexander Stubb a annoncé être prêt à reconnaître l’État de Palestine si une proposition en ce sens lui était faite, suivant l’exemple français, britannique et canadien.

Doté de pouvoirs limités par rapport au premier ministre, le chef de l’État finlandais, élu pour six ans, dirige la politique étrangère du pays en étroite coopération avec le gouvernement.

« La décision de la France, du Royaume-Uni et du Canada renforce la dynamique en faveur de la reconnaissance de la Palestine, dans le cadre des efforts visant à redonner un nouvel élan au processus de paix », a écrit sur X le président de la Finlande, plaidant lui aussi pour la solution à deux États, israélien et palestinien.

La France gèle les évacuations de Gazaouis

La France n’acceptera plus sur son territoire de Gazaouis évacués avant les conclusions d’une enquête sur les failles ayant permis l’accueil d’une étudiante accusée de propos antisémites, a déclaré le ministre français des affaires étrangères.

« Aucune opération de ce type, aucune évacuation d’aucune sorte ne se tiendra tant que nous n’aurons pas tiré les conséquences de cette enquête », a déclaré Jean-Noël Barrot sur franceinfo.

Trump mécontent des dirigeants européens

Donald Trump « a exprimé son mécontentement et son désaccord avec les dirigeants de France, du Royaume-Uni et du Canada » à propos de la reconnaissance d’un État palestinien, a déclaré sa porte-parole Karoline Leavitt. Le président américain a donc durci quelque peu sa position en la matière.

S’il avait déjà vivement critiqué l’annonce par le premier ministre canadien Mark Carney de son intention de reconnaître un État palestinien, Donald Trump n’avait pas été aussi virulent pour les décisions semblables du président français Emmanuel Macron et du premier ministre Keir Starmer.

Il avait surtout jugé que les déclarations de son homologue français sur la reconnaissance d’un État palestinien n’avaient guère « de poids » et « ne changeraient rien ». S’agissant du Royaume-Uni, qui entend reconnaître un État palestinien en septembre si Israël ne prend pas une série d’engagements, Donald Trump avait seulement indiqué qu’il n’était « pas dans ce camp ».

La Slovénie interdit le commerce d’armes avec Israël

La Slovénie a annoncé qu’elle allait interdire tout commerce d’armes avec Israël en raison de la guerre dans la bande de Gaza, jugeant l’Union européenne « incapable de prendre » une telle mesure.

« La Slovénie est le premier pays européen à interdire l’importation, l’exportation et le transit d’armes de et vers Israël », a déclaré le gouvernement slovène, ajoutant qu’il agissait de manière indépendante. Et ce, car l’UE est, selon lui, « incapable de prendre des mesures concrètes (…) en raison de désaccords internes et d’un manque d’unité ».

« Des gens (…) meurent parce que l’aide humanitaire leur est systématiquement refusée » dans la bande de Gaza et il est du « devoir de chaque État responsable de prendre des mesures, même si cela signifie être en avance sur les autres », a poursuivi Ljubljana, qui a reconnu un État de Palestine en juin 2024.

L’Allemagne déplore la situation à Gaza

Le ministre allemand des affaires étrangères a appelé le gouvernement israélien à permettre une « amélioration fondamentale » de la situation des habitants de la bande de Gaza, où « la catastrophe humanitaire dépasse l’imagination ».

« Dans toute la bande de Gaza, des gens souffrent de la faim chaque jour, des femmes, des hommes et des enfants sont tués dans leur quête désespérée de nourriture. C’est une situation totalement intolérable qui doit changer immédiatement », a déclaré Johann Wadephul à Jérusalem après avoir rencontré plusieurs responsables israéliens.

Publication de la vidéo d’un otage israélien

La branche armée du Djihad islamique palestinien a publié une vidéo d’un otage israélien, enlevé lors de l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023 en Israël. Dans cette vidéo de plus de six minutes, l’otage, qui s’exprime en hébreu, décline son identité et demande au gouvernement israélien d’agir pour sa libération.

Plusieurs médias israéliens ont identifié l’otage comme étant Rom Braslavski, un citoyen israélo-allemand dont une vidéo avait été publiée le 16 avril par le groupe armé, un allié du mouvement islamiste Hamas. L’authenticité de la vidéo et la date de son enregistrement n’ont pas pu être déterminées. La branche armée du Djihad islamique avait annoncé la semaine dernière avoir perdu le contact avec cet otage, et le répète en commentaire au début de la vidéo diffusée ce jeudi, suggérant que ces images ont été tournées il y a plus d’une semaine.

L’émissaire de Trump à Gaza

L’émissaire américain Steve Witkoff se rendra vendredi dans la bande de Gaza dans le but de « sauver des vies et de mettre fin à cette crise » humanitaire dans le territoire palestinien, a annoncé la Maison-Blanche.

L’émissaire et l’ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee, se « déplaceront dans Gaza pour inspecter les sites actuels de distribution » alimentaire et afin de mettre en place un « plan pour livrer davantage de nourriture » aux habitants de Gaza, qui font face à une « famine généralisée » selon l’ONU.

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