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Dans «Comme un parfum de lavande», Sinan Antoon entremêle les parcours de deux exilés irakiens aux Etats-Unis

Par quels détours notre mémoire nous façonne-t-elle? Comment faire quand celle-ci est trop lourde à porter ou, à l’inverse, quand elle s’efface? Sinan Antoon est l’une des voix majeures de la littérature irakienne. Comme un parfum de lavande est le troisième de ses romans à être traduit en français chez Actes Sud/Sindbad. Après Seul le grenadier en 2017, puis Ave Maria en 2018, qui tous deux étaient situés en Irak, celui-ci se déroule aux Etats-Unis où Sinan Antoon vit depuis 1991. De père irakien et de mère américaine, il a quitté son pays juste après la guerre du Golfe, à l’âge de 24 ans. Professeur de littérature arabe à l’Université de New York, également poète et traducteur de Mahmoud Darwich, l’auteur explore ici ce que l’exil provoque comme bouleversements intimes.

Ce sont deux Irakiens d’âge et de statut social différents que l’on suit dans leur nouvelle vie américaine. Sami, médecin en fin de carrière, a perdu sa femme dans un attentat à Bagdad alors que la ville subit l’horreur d’une guerre de factions après l’invasion américaine. Omar, lui, fin de la vingtaine, fils d’épicier, a fait le choix de déserter l’armée irakienne et en a payé le prix dans sa chair, soit la mutilation d’une oreille qu’il camoufle tant bien que mal sous un chapeau.

L’histoire ne s’arrête pas là.

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