
Zelensky a évoquée de potentielles sanctions avec Keith Kellog
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé lundi 25 août avoir évoqué de potentielles sanctions et d’autres moyens de pression contre la Russie avec l’émissaire américain Keith Kellogg, en visite en Ukraine. « J’ai eu une bonne réunion avec l’envoyé spécial du président des Etats-Unis, le général Keith Kellogg », a écrit Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux.
« Nous avons discuté de la manière dont nous pouvons influencer les Russes, les contraindre à prendre part à de réelles négociations et à mettre fin à la guerre. Sanctions, droits de douane – tout doit rester à l’ordre du jour », a-t-il ajouté.
Il a par ailleurs affirmé que Washington et Kiev élaboraient des garanties de sécurité, réclamées par l’Ukraine à ses alliés occidentaux pour se protéger de futures attaques russes en cas d’accord de paix.
Trump se serait entretenu avec Poutine depuis le sommet européen
Donald Trump a répondu par l’affirmative lundi 25 août lorsqu’une journaliste lui a demandé s’il avait parlé à Vladimir Poutine depuis son sommet à la Maison Blanche il y a une semaine avec Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens.
« Je crois que nous allons mettre fin à la guerre » a dit le président américain, sans donner plus de précisions et alors que son projet de réunir les présidents russe et ukrainien autour d’une même table semble dans l’impasse.
La Norvège veut maintenir son aide pour l’Ukraine
Le gouvernement norvégien va proposer de consacrer 85 milliards de couronnes (7,2 milliards d’euros) à l’aide pour l’Ukraine l’an prochain, comme en 2025, ont annoncé les services du premier ministre norvégien, Jonas Gahr Støre, le jour où celui-ci visitait Kiev.
Si la proposition est adoptée par le Parlement, cela portera à 275 milliards de couronnes (plus de 23 milliards d’euros) l’aide totale, civile et militaire, que la Norvège, l’un des principaux soutiens de l’Ukraine, prévoit de fournir à Kiev sur la période 2023-2030.
« Le gouvernement souhaite reconduire l’aide extraordinaire à l’Ukraine l’année prochaine, et contribuer au total à hauteur de 85 milliards de couronnes en soutien militaire et civil », a déclaré M. Støre, cité dans un communiqué.
L’armée russe revendique la prise d’un village
L’armée russe a revendiqué la prise d’une nouvelle localité dans la région de Dnipropetrovsk, territoire du centre-est de l’Ukraine où elle a pénétré pour la première fois en juillet.
Selon le rapport quotidien du ministère russe de la défense, ses troupes ont capturé le village de Zaporizké, situé à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de la ville de Velyka Novossylka sous contrôle russe depuis janvier.
Berlin réclame des « garanties de sécurité fiables »
Le vice-chancelier allemand Lars Klingbeil a demandé des « garanties de sécurité fiables » pour l’Ukraine, à son arrivée à Kiev pour discuter d’une contribution de Berlin à un éventuel processus de paix dans la guerre qui l’oppose à la Russie.
Le social-démocrate a appelé à un cessez-le-feu et à « des garanties de sécurité fiables qui assurent une paix durable pour l’Ukraine ». « L’Allemagne assumera ses responsabilités », a-t-il promis, alors que l’obtention d’un accord entre Européens et Américains sur les garanties de sécurité à apporter à Kiev s’annonce complexe.
« En étroite collaboration avec le chancelier fédéral, je cherche à déterminer comment l’Allemagne peut soutenir au mieux l’Ukraine dans un éventuel processus de paix », a déclaré le ministre allemand des finances à son arrivée dans la capitale ukrainienne, selon un communiqué.
Zelensky souhaite rencontrer Poutine
Volodymyr Zelensky a affirmé dimanche, le jour de la fête de l’indépendance de l’Ukraine, qu’une rencontre avec Vladimir Poutine constituait le moyen « le plus efficace pour avancer », alors que Moscou lui reproche son insistance à la réclamer « coûte que coûte », au moment où les efforts diplomatiques pour régler le conflit semblent s’enliser.
Un peu plus tôt, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, avait dénoncé la position du chef de l’État ukrainien qui, avait-il martelé, « s’entête, pose des conditions, réclame coûte que coûte » cette rencontre.
Mise en garde du premier ministre canadien
Invité à Kiev, le premier ministre canadien Mark Carney à quant à lui mis en garde sur le fait que, selon lui, l’invasion russe de l’Ukraine « ne s’arrêtera pas là », si elle reste « sans réponse » des alliés de ce pays.
« Nous devons continuer à faire pression sur la Russie pour qu’elle mette fin à cette guerre, pour qu’elle y mette fin dans la dignité, avec une sécurité et une paix garanties. Cela n’est possible que grâce à la force combinée de tous ceux qui, dans le monde, veulent la paix et respectent le droit international. Le format des pourparlers entre dirigeants est le moyen le plus efficace d’aller de l’avant », a de son côté dit Volodymyr Zelensky pendant leur conférence de presse commune.
L’armée russe dit progresser sur le terrain
Sur le front, l’armée russe continue de progresser, le commandant en chef des forces ukrainiennes, Oleksandr Syrsky, a assuré dimanche que ses soldats avaient repris trois villages de la région orientale de Donetsk qui étaient tombés sous le contrôle de la Russie.
« Nos troupes ont contre-attaqué avec succès et libéré de l’ennemi les villages de Mykhailivka, Zeleniï Gai et Volodymyrivka dans la région de Donetsk », situés non loin de la région centrale de Dnipropetrovsk, a-t-il annoncé sur Facebook.
Échange 146 prisonniers
La Russie et l’Ukraine ont échangé dimanche 146 prisonniers de guerre de chaque camp, a annoncé le ministère russe de la défense dans un communiqué, au moment où les efforts diplomatiques visant à régler le conflit semblent s’enliser.
Huit habitants de la région frontalière russe de Koursk, « illégalement retenus » par l’Ukraine, ont également été remis à la Russie, selon la même source.