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A Bangalore, derrière la bousculade mortelle, le sacre du roi Virat Kohli et un amour inconditionnel pour le cricket

La chose est entendue: à bien des égards, en Inde, le cricket a valeur de religion. Il a ses rituels et ses divinités, transcende les divisions régionales et ethniques et fait partie intégrante de la culture et de l’identité nationale. Autre similarité, funeste celle-ci: la ferveur qu’il engendre est telle que ses grands-messes, comme certains pèlerinages hindous XXL, peuvent tourner au drame. Mercredi, onze personnes ont perdu la vie dans la ville de Bangalore, dans le sud du pays, piétinées par la foule qui était venue célébrer les joueurs du Royal Challengers Bengaluru. Les stars du RCB rentraient au bercail triomphant, après avoir remporté, la veille, la finale de l’Indian Premier League contre les Penjab Kings.

Le stade de Chinnaswamy, qui fêtait ses champions mercredi, pouvait accueillir 35 000 personnes. Il en est venu entre 200 000 et 300 000. Les images, spectaculaires, montrent une marée humaine sur laquelle surfent les téléphones portables et les drapeaux rouge et or, couleurs du RCB. En Europe, seules rivalisent peut-être les célébrations engendrées par les victoires, en football, des clubs les plus populaires de la Ligue des champions et des équipes nationales lors des grands championnats. (A titre de comparaison, une jauge maximale de 110 000 personnes avait été instaurée dimanche pour la parade des joueurs du PSG sur les Champs-Elysées.)

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