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De nombreux retraités font cette
grave erreur et elle leur coûte très cher tout au long de leur
retraite.
Partir à la retraite est un moment clé dans une vie. Mais c’est
aussi une étape où la moindre omission peut coûter cher. La
pension, qui ne parvient
plus à satisfaire les seniors, que l’on touchera pendant des
années, se joue sur des détails qui, parfois, semblent anodins.
Cette erreur que beaucoup de retraités font et qui leur coûte
cher
Pourtant, un simple oubli administratif ou une mauvaise
estimation de sa carrière peut peser lourd sur le portefeuille et
ce, à vie. L’erreur la plus lourde de conséquences ? Partir
sans avoir validé tous ses trimestres, souvent par
méconnaissance ou par négligence. Comme le rappelle l’Assurance
retraite, chaque trimestre manquant entraîne une décote définitive,
pouvant aller jusqu’à 1,25 % par trimestre, dans la limite de 20
trimestres. Concrètement, pour une pension de 1.400 €, perdre
quatre trimestres revient à dire adieu à environ 70 € par mois,
soit plus de 16.000 € sur vingt ans. Et cette
perte est irréversible une fois la retraite liquidée. Les causes de
ce manque ne sont pas toujours évidentes.
Il est
possible de racheter ses trimestres manquants
Les périodes d’études, de petits boulots, de chômage non
indemnisé ou de congés parentaux prolongés sont souvent mal ou pas
comptabilisées. Résultat : au moment de vérifier son relevé de
carrière, des trous apparaissent, parfois trop tard pour être
comblés. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe un moyen de corriger
le tir : le rachat de trimestres. Ce dispositif,
connu sous le nom de “rachat Fillon”, permet de racheter jusqu’à 12
trimestres pour compenser des périodes d’études supérieures ou des
années incomplètes. Ce rachat peut se faire pour améliorer le taux
de calcul de la pension. Pour valider la durée de cotisation ou les
deux. L’opération, certes coûteuse, est fiscalement
déductible, ce qui allège la facture pour les
contribuables imposés.
Pour ne pas avoir de mauvaises surprises, il faut se renseigner
quand on est encore salarié !
Mais attention, le rachat n’est pas une décision à prendre à la
légère. Il faut comparer le coût et le gain espéré, pour les
retraités qui sont déjà
apeurés par le Plan Bayrou. En 2025, le prix d’un trimestre
varie entre 1.500 € et 4.000 €, selon l’âge, le
revenu et le type de rachat. Plus la pension est élevée et plus
l’espérance de vie est longue, plus l’opération est rentable. Dans
le cas contraire, le bénéfice peut être limité. Pour éviter les
mauvaises surprises, la première étape reste la même pour tout le
monde. Demander son relevé de carrière plusieurs années avant la
retraite, identifier les périodes manquantes et demander une
simulation de rachat. Les caisses de retraite, les conseillers
indépendants et certains points d’information locaux proposent des
analyses gratuites et personnalisées. En résumé, anticiper et
vérifier ses droits reste le meilleur rempart contre une baisse de
pension.