Vendredi dernier, lors de sa participation à un podcast américain en amont du sommet russo-américain en Alaska, Hillary Clinton, ancienne meilleure ennemie du président Trump, promettait non sans une certaine ironie la chose suivante: «Si le président parvient à mettre fin à cette guerre sans que l’Ukraine soit contrainte de céder son territoire à l’agresseur et sans avoir à valider la vision d’une grande Russie de Vladimir Poutine, je le nommerai pour un Prix Nobel moi-même.»
La mention de la prestigieuse récompense norvégienne par celle que les soutiens du milliardaire souhaitent encore aujourd’hui «enfermer» n’est pas anodine. C’est devenu l’une des conversations les plus courantes à Washington, où Donald Trump fait tout ce qui est en son pouvoir pour décrocher le diplôme, qu’il désire accrocher dans son bureau quoi qu’il en coûte. Une obsession désormais claire que doivent prendre en compte ceux qui essayent de l’influencer, aux Etats-Unis comme dans le reste du monde.